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Protections individuelles et collectives

Dossier sécurité: Protections individuelles et collectives

Protections individuelles et collectives

Dossier sécurité: Protections individuelles et collectives

 

Ce sont des mesures de prévention de l’accident (Elles doivent l’empêcher au maximum)

 

La protection collective

 

On nomme protection collective un élément matériel ou immatériel, qui protège toute personne (employé, visiteur, public etc.) présent dans un lieu précis.

Par exemple pour l’élément matériel, un garde-corps, sorte de barrière située sur le rebord d’une terrasse, qui empêchera toute personne présente de chuter involontairement de celle-ci.

Pour l’élément immatériel, un fort « bip » sonore de chariot élévateur qui prévient toute personne présente dans le lieu de manœuvre que l’engin recule.

 

La protection individuelle

 

On nomme protection individuelle un élément matériel qui protège un individu, par exemple un casque. On la préconise quand la protection collective ne peut pas s’appliquer, ou en complément de la protection collective, si l’on pense que celle-ci pourrait être insuffisante occasionnellement.

Le code du travail précise que quand cela est possible, la protection collective est toujours à préférer à la protection individuelle. C’est logique puisque cela protège tout le monde.

 

Comment choisir ses protections collectives ?

 

Il faut tenir compte des caractéristiques des personnes (poids, âge, taille, sexe, psychologie) , de l’environnement (hauteur, odeur , bruit, visibilité , présence d’énergies comme le courant électrique, de gaz sous pression, de chaleur, de produits chimiques, d’’humidité etc.), et d’une façon générale faire une étude des risques d’accident avant d’installer cette protection. Il est évident que le matériel normalisé est à privilégier lorsqu’il existe. Enfin, en matière de sécurité, il n’est jamais interdit de faire plus que le minimum réglementaire.

 

Comment choisir sa protection individuelle ?

 

Là encore, une étude des risques d’accident s’impose. Elle sera complétée par une étude ergonomique propre à chaque poste de travail et à chaque morphologie de l’individu concerné. Par exemple pour choisir une chaussure de sécurité, les critères seront les suivants :

Répondre aux normes en fonction de l’activité professionnelle , être parfaitement adaptée à la durée de port (Hygiène et confort indispensable pendant tout le temps de travail), être adaptée à l’activité (marche, escalade, sol glissant, échauffement du pied, risque de perforation de la semelle, chute d’objet, etc.), et si possible relativement esthétique (c’est mieux accepté). Il ne faudra pas oublier de prévoir le renouvèlement de la protection individuelle à sa date de péremption normalisée ou en cas d’usure prématurée, et de noter ce fait dans un registre de sécurité (traçabilité).

 

Cas particulier de la signalétique

 

La signalétique consiste, en utilisant des symboles généralement sur des panneaux, ou des contenants et emballages, à prévenir les personnes d’un danger, ou d’une obligation de sécurité. Elle fait partie des mesures de prévention de l’accident, et doit absolument contribuer à l’éviter .

 

Qualités du symbole de la signalétique

 

- Les signaux doivent être très visibles, donc d’une taille suffisante, situés de façon à être visible de tous, et convenablement éclairés.

 

- Ils doivent être le plus simple possible.

 

- Un bon symbole de signalisation, ne doit pas comporter de texte, mais seulement éventuellement des chiffres pour limiter une vitesse par exemple. Le dessin doit suffire à identifier ce qu’il préconise.

 

- Le symbole du signal doit être compréhensible par toutes les personnes susceptibles de le voir, y compris les étrangers, dont les symboles culturels ne sont pas forcément les même que les nôtres.

 

- Le symbole doit être adapté au risque, ou à la demande qu’il suscite.

 

Exigences de la signalétique

 

- Elle nécessite une vision et une identification immédiate par tous.

 

- Elle doit résister physiquement aux atmosphères de travail (chaleur, agressivité, vibrations, humidité etc.) où elle est implantée.

 

- Elle nécessite une acceptation donc un respect par tous .

 

- Elle doit répondre parfaitement à son objectif.

 

- Elle doit faire partie de la formation initiale à la sécurité de tout nouvel embauché (obligation du code du travail pour toute entreprise).

 

- Elle doit faire l’objet d’une information lors de tout changement ou modification .

 

- Elle engage la responsabilité du chef d’établissement, mais aussi de chaque personne présente sur le site.

 

Remarques

 

Il est fondamental d’associer les personnes et institutions de l’entreprise concernée aux choix des protections, si l’on veut qu’elles soient utilisées efficacement. La réglementation seule ne suffit souvent pas à justifier psychologiquement l’acceptation d’une mesure de sécurité par des personnes. Il faut recueillir leur assentiment en sollicitant leur avis. 

- Il faut aussi consulter les organismes spécialisés, comme l’INRS (institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, association loi de 1901 à but non lucratif sous l’égide de la sécurité sociale) pour obtenir des avis sérieux et documentés.

- La responsabilité du chef d’établissement mais aussi celle de chaque travailleur sont engagées s’il y a non-respect des règles de sécurité (code du travail, et code civil et pénal) 

- Selon le code du travail, si dans un même lieu, plusieurs entreprises interviennent, elles doivent coopérer et participer à l’établissement des mesures de sécurité. Cela peut se faire sous la forme d’un « plan de prévention » (ensemble de consignes de prévention de l’accident et d’intervention en cas d’accident, dont le respect est obligatoire)

- Le document unique d’évaluation des risques, obligatoire en entreprise (code du travail), doit prendre en compte ces équipements.

- En droit français, lorsque deux textes réglementaires (par exemple code du travail et règlement de sécurité des ERP) se « superposent » pour l’application d’une même mesure de sécurité, c’est le texte le plus sévère qui s’applique.

 

 

Alain P.

 

Professeur lycée métiers de la sécurité



Auteur .

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